Les enfants de Nkrumah, d’Oumar Kanouté

Quatrième de couverture :
« Elle se coucha sur le lit, les bras en croix.
— Osa, tu veux que je te dise la vérité ? Je n’aime pas Nkrumah.
— Pourquoi ?
— Pour trois raisons essentielles : la première, il a ruiné son pays, le mettant à la merci des anciens maîtres ; la deuxième, il est communiste, or ma conviction est que le communisme est pur égarement, il conduit à un cul-de-sac, le vrai chemin est celui de Dieu ; la troisième, à cause de lui, tu ne veux pas m’épouser.
— Oh là là ! Je crains que la troisième ne détermine chez toi les deux autres. N’aborde pas la question avec le cœur. Nous aurons l’occasion d’approfondir la réflexion. J’ai dit l’idéal de Nkrumah : le refus de la balkanisation, le renoncement au micronationalisme, l’ambition d’une Afrique respectée parce qu’unie et développée.
— Vous êtes des rêveurs et des fous.
— Toute création est l’œuvre de rêveurs fous. C’est la folie qui meut l’univers. »

L’auteur : Oumar Kanouté, dit Barou, enseigne à l’École normale supérieure et à l’Université de Bamako depuis 1975. Élu député en 2002, il fut vice-président de l’Assemblée nationale du Mali et chargé de mission Afrique de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF), membre de la commission spéciale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, secrétaire général de l’Union nationale des jeunes du Mali (UNJM). Il fut directeur de cabinet du Premier ministre de transition du Mali (2012-2013).

Parution : 2013
Coédition avec L’Harmattan, 80 p.

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Et si on relisait le Coran ?, de Hanane Kéïta Traoré

Quatrième de couverture : L’islam est une religion vivante. Pour cela, il faut inscrire la réflexion sur la pensée islamique dans une perspective moderne, afin que les musulmans puissent se réinsérer dans l’histoire et accéder à l’universel. J’appelle à une révision, de l’intérieur, des conceptions courantes encore attachées au credo islamique, à un renouvellement des interprétations historiques afin d’y intégrer des concept modernes de démocratie et de droits de l’Homme.

L’auteure : Hanane Kéïta, épouse Traoré, a effectué des études de lettres modernes à l’université Ain-Shams du Caire, où elle est née. Interprète-traductrice, elle a longtemps travaillé à l’ambassade d’Arabie Saoudite à Bamako. Femmes sans avenir est son premier ouvrage.

Parution : 2013
Coédition avec L’Harmattan
80 p.
ISBN : 978-2-343-00674-1
Format : 13,5 x 21,5 cm

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Revue de presse :

Salon africain du livre, de la presse et de la culture de Genève

Le Salon africain du livre, de la presse et de la culture aura lieu à Genève (Suisse) du 1er au 5 mai 2013.

Hanane Traoré Keïta, auteure du roman Femmes sans avenir (prix du livre de l’année 2012) et de l’essai Et si on relisait le Coran ? (2013), parus aux éditions La Sahélienne, et Ismaïla Samba Traoré, auteur et directeur de La Sahélienne, participeront aux rencontres organisées par le salon.

Hanane Keïta interviendra sur les questions de la polygamie et du Coran, Ismaïla Traoré sur celle des manuscrits de Tombouctou.

Télécharger le Programme des rencontres du salon africain de Genève 2013 en PDF.
Pour plus de renseignements, consulter le site Internet du salon africain de Genève 2013.

23 avril 2013 : lancement de trois livres

À l’occasion de la commémoration ce 23 avril de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, PEN International Mali, collectif d’écrivains, et les éditions La Sahélienne, organisent une cérémonie de présentation au public de trois nouveaux livres :

Cercle vicieux de Mohamed Ag Ahmédou
Et si on relisait le Coran ? de Hanane Kéïta
Gouvernance participative et pratiques démocratiques au Mali d’Ambroise Dackouo et Modibo Kéïta

La manifestation se déroulera ce mardi 23 avril à partir de 17h (et non 9h30 comme indiqué initialement), au siège de La Sahélienne à Bako Djikoroni ACI, rue 593 porte 164.

Le linge sale se lave au cimetière, d’Ousmane Thieny

Quatrième de couverture : Bien que marié et père de deux filles, Mogazi reste hanté par le souvenir de son père, un homme autoritaire et violent qui a fait de son enfance un enfer. Polygame et père d’une trentaine d’enfants, son vieux père régnait en maître absolu, résolvant les différends avec ses enfants à l’aide d’une cravache, qu’il utilisait également contre ses épouses. Profondément marqué par ces souvenirs, Mogazi se rend un jour au cimetière, décidé à régler tous ses comptes avec ce père lointain et froid.

L’auteur : Ousmane Thieny est né en 1953 à Kita. Après des études secondaires à l’École normale secondaire de Bamako, il entre à l’École normale supérieure de Bamako d’où il sort avec une maîtrise en lettres. Il enseigne tour à tour au lycée franco-arabe de Tombouctou, au lycée Dougoukolo-Konaré de Kayes et au lycée du Progrès de Bamako. Sur le plan littéraire, il a reçu le Prix de la meilleure nouvelle en langue française du centre culturel français de Bamako (actuel Institut français) pour Mon père est mort. Il est coauteur du manuel Le français en 10e.

Parution : 2013
Coédition avec L’Harmattan.

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Sous fer, de Fatoumata Kéïta

Quatrième de couverture : Deux générations, deux tentatives de conduire sa vie sans sacrifier aux  exigences d’une société dans laquelle la famille décide pour l’individu. Fanta et Kanda, mariés sous le régime de la monogamie contre la volonté de la famille de Kanda, en subissent les conséquences tous les jours. Victimes d’une exclusion que rien ne semble pouvoir remettre en cause, ils élèvent leur fille Nana dans un cadre  apparemment affranchi des pesanteurs traditionnelles. Destinée à des études de médecine, protégée de l’excision (la « mise sous fer ») par sa mère dont le travail consiste à sensibiliser la population sur ses conséquences, Nana semble avoir échappé à l’emprise d’autrui sur sa vie. Pourtant, les contradictions de chacun de ses parents la mettront au centre de la tension entre respect des coutumes et désir d’émancipation.
Fatoumata Keïta pose à sa manière intimiste, mesurée et non moins franche, un regard sociologique sur la société malienne, où l’excision participe comme d’autres pratiques au contrôle de la femme.
Sous fer a reçu en 2015 le prix Massa-Makan-Diabaté et le deuxième prix du meilleur roman féminin, décerné par l’épouse du président de la République à l’université des lettres de Bamako.

L’auteure : Rédactrice de scripts radiophoniques à l’USAID / PHARE, Fatoumata Keïta est titulaire d’une maîtrise en socioanthropologie à la FLASH de Bamako et d’un DEA en socio-économie du développement à l’université Mandé-Bukary de Bamako. Elle signe avec Sous fer son premier roman.

Parution : 2013
Coédition avec L’Harmattan.

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Revue de presse :

De la même auteure : 

– Quand les cauris se taisent, roman, coll. 50 voix, 2017
– Les Mamelles de l’amour, roman, coll. 50 voix, 2017

Faire face à la réalité, de Bassirou Diallo

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Quatrième de couverture : Ce livre retrace le vécu d’un jeune médecin et de son équipe dans la prise en charge des personnes vivant avec le VIH dans une région du Mali située à 675 km de Bamako.
Chaque histoire présentée dans ce livre soulève des réflexions, des questionnements sur notre système de soins et au-delà sur notre société.

L’auteur : Né le 15 mars 1973 à Bamako, le Dr Bassirou Diallo est un médecin spécialiste en santé publique formé à l’Institut de santé et développement (ISED) de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar. Il est également titulaire d’un diplôme supérieur de gestion des programmes de santé communautaire orientés vers la lutte contre le VIH sida et d’un diplôme de l’université Paris-VII (Denis-Diderot, faculté de médecine Xavier-Bichat) sur les infections sexuellement transmissibles.
Le Dr Bassirou Diallo a travaillé au CESAC de Mopti, à ARCAD/SIDA et à la cellule sectorielle de lutte contre le sida du ministère de la Santé du Mali avant d’entamer une carrière internationale en Guinée-Conakry comme coordinateur médical de Solthis.

Parution : 2013
Coédition avec L’Harmattan.

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Entretien avec Hamidou Magassa, coauteur de « L’occupation du Nord du Mali »

Un entretien avec Hamidou Magassa, l’un des auteurs de L’occupation du Nord du Mali, paru dans la collection Regards sur une crise, est paru sur un site mauritanien.

Vous pouvez le consulter en cliquant sur ce lien :

Fatoumata KEÏTA

Rédactrice de scripts radiophoniques à l’USAID / PHARE, Fatoumata Keïta est titulaire d’une maîtrise en socioanthropologie à la FLASH de Bamako et d’un DEA en socio-économie du développement à l’université Mandé-Bukary de Bamako. Elle est l’auteur de la trilogie Sous fer, Quand les cauris se taisent, Les Mamelles de l’amour.

Livres parus à La Sahélienne :

– Sous fer, roman, coll. 50 voix, L’Harmattan/La Sahélienne, 2013
Quand les cauris se taisent, roman, coll. 50 voix, 2017
Les Mamelles de l’amour, roman, coll. 50 voix, 2017

Dans la presse :

– Aline Pailler, « Sous fer, premier roman de Fatoumata Keïta, et Françoise Dessertine, vice-présidente de l’association MALIRA (Mali–Rhône-Alpes », émission Le Temps buissonnier, France Culture, 9 avril 2014
« [Littérature] Fatoumata Keïta », sahelien.com, 20 juin 2017
– Boubacar Sangaré, « La Malienne Fatoumata Keïta, écrivaine des deux mondes », Le Monde, 21 juillet 2017

Le blog de l’auteure :

Fatoumata Keïta