Résumé: Cette étude est la preuve que la construction de l’identité est un des facteurs les plus importants de la survie d’un peuple. Par définition, la préservation de l’identité culturelle d’un peuple, quel qu’il soit, ne peut être maintenue que par l’histoire. Par conséquent, cette préservation est la fonction de notre peuple. Personne d’autre ne peut raconter notre histoire. Il faut parler de notre propre voix. Accomplir cette fonction est l’objectif premier de l’institut Sankore, c’est à dire de parler au nom des États-Unis et de raconter notre histoire!
J’espère que les leaders des musulmans indigènes de l’hémisphère occidental donneront à cette étude une place importante dans leurs archives.
J’espère que vous examinerez ce texte à la lumière de la situation actuelle et que vous ajouterez tous les commentaires, les ajouts et les critiques nécessaires. Al-Hajj Malik el-Shabazz, (rahimuhu Allah taala) disait : « Ceux qui n’arrivent pas à comprendre l’histoire sont condamnés à la répéter. »
Auteur: Ibrahim MAIGA est un enfant du Sahel. Né à Ansongo, sur les berges du mythique fleuve Niger, il a arpenté le Mali et noué des amitiés qui tiennent toujours. En 1985, il est bachelier au Lycée de Markala. Il a étudié la philosophie et la pédagogie de la philosophie à l’Ecole Normale Supérieure de Bamako. En 1989, il est diplômé avec mention « Bien ». En 1992, il va embrasser le journalisme, métier qui va orienter désormais son devenir.
Il travaille dans de grandes rédactions du moment : « Cauris Hebdo », «Le Démocrate malien », « Le Républicain », « Info Matin », «L’Indépendant», « L’Essor »… De 2003 à 2007, il est en charge de la communication de Nancoman KEITA, ministre de l’environnement. Il a l’occasion de découvrir le Mali des profondeurs en même temps qu’il apprend la pratique administrative. A l’Agence de l’Environnement et du Développement Durable (AEDD), pendant dix ans, à partir de 2007, il va s’investir dans la communication pour le changement de comportement en étant le point focal de « la Quinzaine de l’Environnement » et le rédacteur de « Notre Environnement», le magazine trimestriel du ministère de l’Environnement. Il a le temps d’étudier après tout. En 2007, il passe un Diplôme d’Etudes Approfondies, à l’Université Mandé Bukari, sur la « sociologie des institutions ». En 2018, il soutient une thèse de doctorat en « socio -anthropologie du changement social et du développement », avec un focus sur « le traitement de l’information environnementale dans la presse écrite quotidienne d’information générale du Mali », à l’Institut Supérieur de Formation et de Recherche Appliquée, devenu depuis l’Institut de Pédagogie Universitaire. C’est conformément aux recommandations du jury qu’il publie le texte revue de sa thèse ; une étude qui peut aider les chercheurs et les professionnels à mieux comprendre l’univers et la logique d’intervention de la presse écrite au Mali.
Résumé: La publication du présent ouvrage de Drissa Diakité satisfait à une longue attente de la communauté des historiens de l’Afrique, notamment ceux qui se consacrent à l’histoire des grands Empires soudanais. L’intérêt historiographique de l’ouvrage «Le Mansaya et la société mandingue » réside d’abord dans son originalité au double plans méthodologique et épistémologique : l’auteur tout en recourant aux sources écrites (émanant d’auteurs arabo-berbères, de lettrés soudanais utilisant la langue arabe, de voyageurs et autres explorateurs européens) utilise concurremment les traditions orales africaines (malinké, soninké et autres), en tant que sources à part entière de l’étude du passé des sociétés soudanaises.
Drissa Diakité s’efforce en fait, de « dégager selon la modalité du jugement historique » un « axe de vraisemblance historique » à partir de «la combinaison et la confrontation de l’ensemble de ces sources ». Et c’est là que réside la portée épistémologique innovante de sa démarche marquée du sceau de l’honnêteté intellectuelle. L’auteur très imprégné de la culture mandingue nous introduit tout d’abord dans l’univers du Manden en commençant par en exposer les origines légendaires et mythiques, les entités territoriales aux contours incertains qui le composent. S’en suit une description détaillée et captivante du terroir qui fut le foyer de l’empire du Mali avec les coutumes de ses habitants, les « mandenkaw », leur langue, ainsi que les valeurs qui fondaient leur « être ensemble ».
Le déclin de l’empire du Wagadu vers 1076 (dont il évoque le contexte) conduit à une lutte de succession mettant en compétition différents candidats dont les plus sérieux étaient les royaumes de Jara, du Sosso et celui du Manden, lequel se présente comme un pays morcelé entre différents mansaya c’est-à-dire des « royautés élémentaires » ayant à leur tête différents roitelets qui se livraient entre eux d’incessantes guerres fratricides. Celles-ci alimentaient le trafic des esclaves en direction du nord dans le cadre du commerce transsaharien. Les deux grandes figures marquantes de cette période décisive pour le Soudan « nigéro-sénégalais » sont Sunjata Keyita et Sumaworo Kanté qui apparaissent au fil de l’analyse de l’auteur comme deux personnalités certes différentes à plusieurs égards, mais qui avaient tous les deux le même dessein, celui de libérer l’ensemble du Soudan « nigéro-sénégalais » voire l’ensemble du Soudan occidental de l’emprise de la traite des esclaves dont le Manden était l’un des viviers notoires.
Le nouvel éclairage porté sur Sumaworo Kanté n’entame en rien l’aura qui est celle de Sunjata Keyita lequel, comme Sumaworo Kanté, apparait dans la plupart des traditions mandingues comme un « Nankama » un homme prédestiné, promis à la réalisation d’un grand dessein. Il est le libérateur du Manden, de retour de son exil forcé à Méma. Il réalise ensuite l’unification du Manden en le débarrassant « des exactions de la multitude de roitelets » déjà évoqués, avant de fonder l’empire du Mali. Au fil de son investigation, la fondation de l’Empire du Mali apparait comme l’aboutissement d’un long processus que l’auteur tente d’analyser (toujours à travers le recoupement des différentes sources), tant sur le plan de l’organisation de l’espace politique que celui de la structure du pouvoir à différentes étapes de l’histoire du Manden.
Ce travail innovant de Drissa Diakité constitue incontestablement une contribution majeure à la réécriture de l‘histoire africaine, et une étape importante dans l’utilisation des traditions orales pour la restitution de l’histoire des grands Empires soudanais. Il s’agit en fait d’une histoire « multi sources » qui participe de « l’écriture de soi ».
Résumé: Livre très instructif qui permettra aux novices dans l’entrepreneuriat au Mali de mieux comprendre les acteurs en présence, les procédures et les dispositifs utiles au développement de leur projet. Un grand merci pour cet ouvrage très pédagogique ! Union des Ambassadeurs, Association de professionnels et d’entrepreneurs issus de la diaspora malienne
Auteur : Hamidou DICKO est un jeune cadre financier malien, titulaire d’un Master 2 en Finance. Après de brillantes études, il a d’abord travaillé chez Bpifrance en France avant de rentrer au Mali pour intégrer le Fonds de Garantie pour le Secteur Privé (FGSP-SA) qui est une institution de garantie financière et de cautionnement bancaire en faveur des entreprises. Au cœur de l’écosystème du financement des entreprises de par ses fonctions de Responsable Études et Financements du FGSP-SA, sa capacité d’analyse et d’adaptation lui ont permis de cerner rapidement la problématique du financement des entreprises maliennes et plus globalement de l’entrepreneuriat au Mali.
. La lutte contre la radicalisation. Interroger le nouveau paradigme sécuritaire du développement- Gilles Holder et Fodié Tandjigora
. Analyse des usages publics des notions de sécurité et d’insécurité comme paradigme des politiques publiques au Mali: l’exemple du foncier- Baba Coulibaly
. Conduire une enquête qualitative dans une commune rurale du Mali, esquisse d’une expérience de terrain- Idrissa Soïba Traoré
. Contributions des collectivités territoriales pour une sortie de crise au Mali- Ibrahim Boubacar Sow
. Que prélever sur le terrain ? La notion de « données ethnographiques » en anthropologie visuelle- Jean-Paul Colleyn
. Adoption et transfert de normes politiques: le cas des migrants maliens- Lisa Chauvet, Flore Gubert et Sandrine Mesplé-Somps
Format:15cm x 24cm
Nombre de pages: 110
ISBN:978-99952-76-33-1
Parution:2020
Disponible:auprès de LMI MACOTER et à la Sahélienne
Quatrième de couverture et auteur : Docteur en sociologie, Amadou Traoré est Lauréat du Prix International Raymond Vatier 2015 de la recherche sur les pratiques de l’audit social de l’Institut International de l’Audit Social de Paris (IAS), et Instructeur Certifié chez la firme canadienne d’études et de consultation SAS² Dialogue.
Ce jeune académicien malien fait la fierté de la jeunesse de son pays et des milieux scientifiques à travers le monde. Conseiller communal dans la commune rurale de Kolokani, il a représenté l’Université Cornell (USA) auprès des acteurs de la lutte contre la malnutrition au Mali en 2014 et 2015. Il est en outre membre du Conseil d’Administration de l’IAS de Paris ; Co-président de l’Audit Social en Afrique dans la même institution et membre du Comité de lecture des revues scientifiques internationales.
Assistant à la Faculté des Sciences Sociales de l’Université de Ségou, A. Traoré dispense des cours dans plusieurs autres structures de formation, dont, le Centre de Perfectionnement et de Reconversion (CPR) de l’ANPE à Bamako ; l’Ecole Supérieure de Gestion Informatique et Commerciale de Bamako (ESGIC) ; l’AgriSup de Ségou ; l’Institut des Hautes Etudes en Management de Bamako (IHEM) etc.
Ses cours et principales investigations scientifiques portent sur la sociologie ; la méthodologie de recherche en sciences sociales ; le pilotage social, l’audit social etc.Il compte à son actif plusieurs publications ainsi que de nombreuses communications scientifiques effectuées au Mali, en Afrique et en Europe.
Parution : 2017
ISBN 978 99952 70 59 9
Couverture : Aicha Diarra
Acheter le livre : – Dans tous les points de vente des éditions La Sahélienne