Les larmes de la tombe, d’Aïcha Diarra

Quatrième de couverture : « Maintenant que la tristesse sème l’allée de mon regard,
Et que la solitude imite ma façon de marcher,
Oh ! Seigneur, vous que j’aime et que j’aimerai par-dessus tout,
Je cesse de vous reprocher de me l’avoir enlevé,
Mais n’interdisez pas à mes yeux de pleuvoir »

L’auteure : Aïcha Diarra est née en 1994 à Bamako.
Élevée au milieu de nombreux frères et sœurs, cousines et tantes, elle est scolarisée dès l’âge de quatre ans dans une école de Quinzambougou, à Bamako. Selon ses proches, durant toute sa scolarité, du primaire jusqu’au baccalauréat, elle est restée première au classement des écoles qu’elle a fréquentées.
Aïcha a commencé à écrire ses premiers poèmes à neuf ans.
Le présent recueil est de pure imagination : une petite fille parle de son grand-père, de solitude, d’amour, mais aussi des problèmes de la vie comme la faim et la pauvreté.
Adepte de football féminin, elle est milieu de terrain dans une équipe de Bamako qui a participé à une compétition internationale des moins de quatorze ans, en 2008 en Norvège. Super Club, son équipe, a remporté le tournoi en question, qui a vu la participation de 81 pays.

Parution : 2012
Coédition avec L’Harmattan.

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La grossesse et le suivi de l’accouchement chez les Touareg Kel-Adagh (Kidal, Mali), de Mohammed Ag Erless

Quatrième de couverture : Le problème de la santé maternelle et infantile reste encore très préoccupant aujourd’hui pour les pays en voie de développement, notamment en Afrique chez les populations touarègues (Kel-tamasheqs) pauvres, quasiment analphabètes et souvent éloignées des structures de santé.
La gestion de la grossesse et de l’accouchement n’est pas seulement l’affaire du domaine médical, cette question relève aussi du champ politique, social, culturel et économique. Elle intéresse autant les acteurs du champ de la médecine que ceux qui travaillent dans le domaine des sciences sociales. Dans un contexte où la mortalité materno-infantile est très élevée, l’auteur approfondit le sujet de la santé maternelle chez les Touaregs en général, et ceux de l’Adagh (Mali) en particulier et souhaite contribuer de cette façon à l’enrichissement des travaux socio-anthropologiques existants.
Grâce à une étude approfondie de son milieu, il s’attache à décrypter les attitudes des populations dans le cadre de la grossesse et de l’accouchement pour analyser comment les femmes touarègues, dans les milieux nomade et urbain, gèrent la question de la santé maternelle en pratiquant la médecine traditionnelle ou en fréquentant les centres de santé. L’auteur s’attache ainsi à mieux comprendre les raisons qui freinent la fréquentation des structures de santé qui empêchent encore trop souvent aux femmes d’enfanter dans des conditions sanitaires décentes.

L’auteur : Mohamed Ag Erless est né et a grandi dans l’Adagh. Chercheur en sciences sociales, actuellement directeur de la mission culturelle de Kidal-Es Souk, Ag Erless est un pur produit de l’Institut des sciences humaines du Mali, où il a débuté sa carrière il y a une trentaine d’années.

Parution : 2010
Ouvrage coédité avec l’Harmattan

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Du même auteur :
Il n’y a qu’un soleil sur terre; contes, proverbes et devinettes des Touaregs Kel-Adagh. La Sahélienne, Coll. La dune verte, 2009

Ces mots d’hivernage suivi de Palabres pour Tombouctou, d’Albakaye Ousmane Kounta

Extrait : [L’azur de mon turban]

Quand auront passé
Ouragans
Et vents
Et tempêtes
Sur la tête des dunes
Quand les hamadas
Auront frémi
Aux caresses
De l’harmattan
Je viendrai
Dans mon boubou ample
Gonflé de bises
Et de gifles de sable
Vous conter la légende
Des dunes verdâtres
Et du silence des oasis.

L’auteur : Albakaye Ousmane Kounta est né le 7 février 1935 à Tombouctou. En tant qu’instituteur, il a dû enseigner en très peu de temps dans plusieurs villes du Mali (Tombouctou, Ségou, Banankoro, Sikasso, Ké-Macina et Bamako).
Après des études économiques et de planification, il a été conseiller technique auprès de plusieurs ministères chargés de planification et de transport. Il a ensuite quitté l’administration pour créer plusieurs sociétés dans le secteur privé : Mali Métaux, société immobilière AL,société d’exploitation forestière et agricole SEFAL, et d’autres en voie de création. Cette activité ne l’a pas empêché de s’investir plus intensément dans la littérature. Il y produit dans tous les genres.

Parution : Mars 2011
Ouvrage coédité avec l’Harmattan

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Kuyatè, la force du serment de Drissa Diakité (2010)

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Le livre : Kuyatè, la force du serment repose opportunément la problématique de la tradition orale comme source de l’histoire africaine. Au moment où les fétichistes de l’écriture reviennent à la charge, arguant que le passé lointain de l’Afrique est absent du fait de l’inexistence de document écrit (sic), Kuyatè, la force du serment apporte la magistrale démonstration que la parole ancienne est en pays mandingue un merveilleux réservoir de connaissances historiques, de savoir-faire et de savoir-être.
Le titre Kuyatè réfère aux griots, ces détenteurs par excellence de la mémoire historique chez les Mandingues. Drissa Diakité nous donne à lire un récit palpitant relatant les principaux événements qui ont conduit à l’avènement de l’empire du Mali au XIIIe siècle. Il met en scène plusieurs figures historiques : Soumaworo Kanté, Soundiata Keïta, Tiramagan Traoré, Fakoli Kourouma, Kamadian Kamara, etc. et porte un éclairage nouveau sur le rôle des grands clans constitutifs du Manden.
Avec force, Kuyatè retrace en quelque sorte la genèse des héros fondateurs de l’empire du Mali au XIIIe siècle. Au cours des siècles qui suivirent, d’autres personnalités emblématiques poursuivront cette grande aventure humaine jusqu’au-delà des limites du continent africain.

L’auteur : Diplômé des universités de Caen et de Paris (Panthéon-Sorbonne), Drissa Diakité est historien, professeur à l’École normale supérieure de Bamako de 1982 à 1996, doyen de la faculté des lettres, langues, arts et sciences-humaines de l’université de Bamako de 1996 à 2006, il est l’auteur de nombreux travaux et publications consacrés à l’histoire de son pays.

Parution : 2010 (1re édition : 2009 avec L’Harmattan)
206 p.
ISBN : 99952-54-15-8
Format : 15,5 x 24 cm

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Une histoire de l’enseignement au Mali, d’Oumar Issiaka Bâ

Quatrième de couverture : À l’Indépendance, en 1960, le Mali rompt avec l’école coloniale. Dès 1962, une grande réforme inaugure cinquante années de projets destinés à reconstruire l’école : introduction du travail productif, des langues nationales, implication des communautés, réformes des médersas…
Ce vaste travail de mémoire contribuera à la compréhension des défis actuels par la mise en avant des préoccupations qui ont guidé les précurseurs, les réformateurs, l’administration scolaire, les enseignants de l’école malienne au long de ces cinquante années.

 

L’auteur : Oumar Issiaka Bâ est l’auteur de nombreux manuels, dont ceux de la collection « J’aime » (à paraître), inspirée par une pédagogie originale d’amélioration des apprentissages par la lecture. Il a été instituteur, inspecteur, puis directeur national de l’Enseignement, ministre de l’Éducation puis de la Justice.

Parution : 2009
En coédition avec l’Harmattan

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