Pour le cinquantenaire du Mali, La Sahélienne a lancé une collection intitulée « 50 voix ».
50 voix pour l’analyse, la réflexion critique, le débat d’idées, la parole citoyenne, le compte rendu d’expériences, en un mot la définition d’un projet de société pour les 50 ans à venir.
Auteur: Aziz Siten’k de son vrai nom Abdoul Aziz KONE, est l’un des précurseurs du mouvement slam au Mali. Il est né en 1986 à Abidjan-Port Bouët. En 2008 il passe au concours d’entrée au Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté, spécialité Chant. Il créé Agoratoire en 2009. La même année, il est sélectionné par l’ambassade des Etats Unis d’Amérique pour participer au grand programme d’échange culturel et artistique ‘Fusion Arts Exchange’ à Northeastern University à Boston.
Titulaire d’une maitrise en anglais, d’une licence et d’un Master 2 en Communication et Management des Ressources Humaines, obtenus à l’université de Bamako et à l’Ecole Supérieure des Hautes Etudes de Technologies et Commerciales (HETEC), il est le fondateur du Festival international de slam et Humour du Mali (www.fishmali.org) puis du centre culturel Maison Agoratoire. En 2016, il est décoré meilleur slameur du Mali par MALI HIP HOP AWARD. DUNGARE, recueil de slam-poésie, est en même temps un spectacle Slam et musique mandingue à découvrir.
Résumé: Quelque part au Sahel, en dépit du paysage multiethnique, des violences de toutes sortes mettent en cause à la fois des civils et des militaires, sur fond de crises politico-institutionnelles et d’absence de l’Etat. Les velléités suprématistes des détenteurs d’armes à feu créent un climat de terreur dont sont victimes les plus faibles, qui ne peuvent en référer ni à la force publique, ni à la justice, en raison de la vacuité de l’Etat.
Lorsque, excédées, des autorités locales organisent des rencontres pour mettre fin à l’insécurité grandissante, les engagements des parties volent très vite en éclats. Seules les communautés prises en otage tentent de rester chez soi, faisant preuve de résilience. Fortement attaché à son village natal d’Asraf, un métis du nom de Sidi, surnommé le Gai, se voit contraint de fuir avec toute sa famille, pour rejoindre un camp de réfugiés. Sidi le Gai, que tout prédestinait à devenir maire de sa commune, se retrouve confiné dans un village qu’il ne connait pas. Lorsque tous s’interrogeaient sur leur cohabitation avec les occupants, il avait répondu: « c’est la peur qui est notre premier ennemi, et c’est bien elle qu’il faut dompter… à force de nous côtoyer, ils prendront certaines de nos valeurs et s’intégreront à notre société, et ce jour-là, nous vivrons tranquille. »
Auteur: Ibrahim AG MOHAMED Professeur principal d’enseignement fondamental, écrivain et chercheur indépendant. Il est né en 1966 à Telabit dans la région de Kidal. Il fit ses études fondamentales à Kidal. Il est détenteur de deux diplômes en Lettres-Histoire et Géographie : celui de l’Ecole Normale Secondaire de Badala, et celui de l’Ecole Normale Supérieure de Bamako. Il est également détenteur d’un master 2 en sciences de l’Education. De 1995 à 2008, il a occupé successivement les postes de : directeur d’école à Tessalit ; chef de division, Curricula recherche et formation ; communication administration et finances ; Education de Base à la Direction Régionale de l’Education/ Académie d’enseignement à l’Académie d’enseignement de Kidal. De 2009 à 2019, il occupa successivement les postes de : Directeur régional de l’Artisanat de Kidal ; Directeur du CAP de Tessalit ; Directeur de l’Académie d’enseignement de Kidal. D’octobre 2019 à nos jours, il est le Directeur de l’Académie d’enseignement de Kati. Ibrahim AG Mohamed est médaillé du Mérite National avec effigie abeille.
Auteure: Beatriz Mascarenhas est née à Manaus, ville d’Amazonas, au Brésil. Elle est poète, scénariste, dramaturge et chercheuse amazonienne, travaillant avec les genres littéraires les plus divers. Beatriz est diplômée en Lettres à l’UFAM – Université Fédérale d’Amazonas, au Brésil, avec un diplôme de Master en Études Littéraires à la même université, en plus d’avoir un diplôme en Administration des Institutions Culturelles et un Master en cours en Création Littéraire à l’Université Aix-Marseille, en France.
Elle écrit depuis qu’elle est petite, et à 16 ans elle participe à sa première anthologie poétique, qui se poursuivra plus tard avec un recueil de poèmes et un de chroniques. Elle est scénariste pour la célèbre bande dessinée Turma da Mônica (La bande à Mônica) au Brésil et elle écrit une série de minihistoires pour les médias sociaux afin de rendre la littérature plus accessible sur son Instagram @mascarenhasbia et avec des travaux sociaux dans les périphéries de la ville. Passionnée de théâtre, Beatriz Mascarenhas est cofondatrice du groupe Mona Coletivadas Artes, à Manaus, où elle travaille avec un groupe d’artistes scéniques. BÊTE est la première publication de Beatriz en dehors du Brésil.
Résumé: Pourquoi faut-il accorder de l’intérêt aux questions que nous posent les enfants ? C’est tout le sens de ce roman philosophique dans lequel Fousseni Togola met à nu de nombreuses considérations sur les enfants en répondant à cette question centrale. S’il est admis que l’étonnement donna naissance à la philosophie depuis l’antiquité grecque et que l’exercice de ce domaine du savoir est plus réservé à un certain niveau académique, ce professeur de philosophie, à travers son héroïne Bintou, estime que les enfants sont les premiers philosophes de l’humanité.
Puisque ces petits de l’homme s’étonnent devant tous les faits et harcèlent les adultes par la teneur de leur questionnement incessant. À travers cet ouvrage, l’auteur invite à un changement de mentalité vis-à-vis des enfants. Véritable ouvrage philosophico-psychologique, ce roman expose le besoin imminent de communication pour les enfants. Pour réussir tous ces aspects, l’auteur montre l’évolution intellectuelle de la petite Bintou, de l’âge métaphysique à celui de la science. Il s’agit d’un ouvrage pédagogique au service des enseignants, des chercheurs ainsi que des étudiants.
Auteur: Né à Fana, Fousseni Togola est professeur de philosophie, journaliste-blogueur. Il a obtenu son baccalauréat au lycée Cabral de Ségou, avant de décrocher un Master en philosophie à l’École normale supérieure (ENSUP) de Bamako. Il est rédacteur en chef adjoint au journal malien Le Pays, fondateur du site web d’informations générales, d’analyses et d’enquêtes phileingora.org, membre de la Communauté des blogueurs du Mali (DONIBLOG) et contributeur à Benbere, plateforme des blogueurs maliens. En 2020, il a été nominé au prix Mali Média Award (MAMA). Ouvrages publiés Féminitude, Innov Editions, 2017 La société close et ses militants, 2019 L’homme sirène, Prostyle Editions, 2020
L’auteure Mariam Karim Diarra est une jeune étudiante qui lutte contre la consommation de la drogue dans son pays. Cette brochure est un premier pas pour la longue lutte qu’elle s’apprête à mener, une lutte qui ne sera pas facile, mais le préalable c’est d’informer, de faire connaître le problème. Elle va certainement vous ouvrir les yeux sur un monde qui vous est inconnu.
L’objectif de l’auteure est de créer une association de lutte contre la drogue dénommée My Life Without Drug. L’association mettra en place un centre pour venir en aide aux addicts et à toutes les personnes susceptibles de s’adonner à la drogue, notamment les enfants de la rue et les orphelins. Mariam estime que l’on ne prend pas suffisamment soin des personnes tombées dans la drogue, qu’aucune mesure de prévention n’est mise en oeuvre pour les empêcher de consommer. La société choisit de les rejeter, alors qu’il s’agit de leur donner une seconde chance, afin qu’elles se reprennent en main.
Résumé :Les croyances bien qu’elles soient bannies par certaines religions, prodiguent parfois des conseils, éduquent et sensibilisent. C’est du pire « bidaya » diront certains « intégristes », mais il faut de même connaitre.
Loin d’être superstitieux, j’ai rassemblé quelques témoignages pour tenter d’immortaliser les traditions orales que feu Amadou Hampâté BA (Paix à son âme !) avait tant soutenues. « La parole s’envole lais l’écriture demeure », dit-on. On vous dira toujours que telle chose est mauvaise, qu’elle porte malheur, mais personne ne vous dira le pourquoi. Ici l’auteur a voulu lever l’équivoque, mettre à nu ce qu’on a considéré jusque-là dans notre société comme interdit, tabou.
Auteur :Ouka BA effectue ses études à Nioro du Sahel d’où il est originaire. Il se spécialise en secrétariat d’administration. Il fut Bibliothécaire de la Mission Catholique de Gao durant 7 années consécutives. Au cours de sa fonction, l’auteur s’est intéressé à la littérature, il a eu le temps d’acquérir de nombreuses connaissances et de se cultiver. C’est à partir de là que le goût de la recherche et de l’écriture lui a été inculqué.
Depuis 2013, Ouka BA est Correspondant de Presse de l’Agence Malienne de Presse et de publicité (AMAP).
Il est le Président de la coopération culturelle dénommée Séko ni don ko yiriwa ton de Diéma, Président du comité local de la Croix Rouge Malienne. La culture et l’humanitaire, deux aspects importants auxquels, l’auteur s’adonne avec amour et ferveur. Il est Maître de Cérémonie de la Préfecture de Diéma. Ouka BA parachève actuellement les travaux de son manuscrit intitulé « Bedelmou le fou parfois lucide ».
Résumé: Après neuf ans d’absence, Tiala est de retour à Gao. A Aljanabandia, dans la maison de ses grands-parents, les murs ont conservé les souvenirs des années passées, mais le temps a fait son œuvre. Le vieux Pierre ne contemple plus que la pendule de la vie, égrenant les heures, tandis que sa femme, l’impérieuse dame de fer, se refuse à abandonner sa discrétion légendaire.
Au milieu de ce couple silencieux, Tiala essaye de se faire une place. Elle veut comprendre. Mais celui qui s’absente a-t-il le droit de réclamer des comptes ? Impétueuse et déterminée, elle ira à la recherche de la vérité, celle que réclame son cœur pour apaiser ses regrets.
Entre Gao et Bordeaux, en passant par Bamako et Dakar, le roman suit Tiala dans sa quête de réponses et de reconnaissance; mais aussi et surtout dans quête d’elle-même.
Auteure: Hadèye Fofana est boursière Excellence-Major de l’Agence pour l’enseignement Français à l’Etranger. Après un Baccalauréat économique et social obtenu avec mention Très Bien au Lycée Liberté de Bamako, elle intègre une classe préparatoire au Lycée Montaigne de Bordeaux. Titulaire d’une Licence d’économie de l’Université de Montpellier, et d’un niveau Master 1 en Economie du développement, elle est actuellement en Master 2 Conception et Ingénierie des projets de développement à l’Université de Bordeaux.
Passionnée de littérature depuis son plus jeune âge, Hadèye Fofana fonde et anime le Podcast TOUNKA, destiné à promouvoir la littérature auprès de la jeunesse africaine.
Et si tu ne me trouves pas au paradis est son premier roman
Résumé: Khalifa l’orphelin du Sahel raconte l’enfance mouvementée d’un enfant tamacheck, né et grandi dans le deuil, les privations et la cruauté d’un environnement familial, sans la présence protectrice de son père et de sa mère trop tôt décédés.
Dans ce Sahel caractérisé par l’aridité et la précarité, il connait la faim, la mendicité, les brimades et le rejet avant que la scolarisation lui ouvre des perspectives.
Aguissa Ag Mohamed Cissé vient d’entrer dans la bibliographie malienne et africaine avec un roman émouvant, réaliste, qui fait admirablement le plaidoyer de l’enfance déshéritée.
Cet ouvrage est l’initiative de:ASSOS SAHEL, une organisation reconnue officiellement le 15 Août 2014 par récépissé N/R299/P-C-T-2014; une organisation de protection qui agit en faveur des enfants démunis et pour la défense de leurs droits, spécialement le droit à une éducation.
Résumé : Ce roman raconte l’histoire d’un jeune touareg. Eroud Ag Mossa, pris dans l’engrenage d’une rébellion armée qui éclate dans sa zone. Ses camarades et lui sont enrôlés sans leur avis et ils vont assumer des responsabilités qu’ils n’ont jamais imaginées. Avec leurs familles, ils se retrouvent au cœur de luttes intercommunautaires, de pouvoirs et d’intrigues politiques, avec des fortunes diverses. Ce récit est inspiré de faits réels qui se sont déroulés dans le Nord du Mali au début des années 90.
Auteur :Jonas A Touré est natif de Gao et y a fait ses études primaires et secondaires jusqu’en 1985. Avec son Baccalauréat en Sciences Humaines en poche, il arrive à l’Ecole Normale Supérieure au DER Histoire- Géographie où il décroche une maîtrise en 1989.
Après plusieurs petits boulots, il s’installe à Bamako où il enseigna dans plusieurs établissements secondaires avant d’entrer dans le monde du développement à la fin des années 90. Il a travaillé dans la région de Gao pendant près de 20 ans dans divers programmes et projets de tous les cercles, ce qui lui a permis de consolider ses connaissances sur les coutumes et traditions des différentes communautés de la région qu’il a côtoyées dans de différentes missions de terrain.
Consultant indépendant auprès de bureaux d’études français, il a sillonné et séjourné dans toutes les régions du Mali de Kidal à Kayes et de Tombouctou à Sikasso pour des études de formulation de projets et de recherches sur les méthodes de développement.
Résumé:« Tegu Na ou le Grand Palabre » est la suite logique de« Les noces viciées du Nonmon » qui posait la problématique de la rupture entre la modernité et la tradition à travers la transgression par Amasagu, d’un rite séculaire du village. La seconde oeuvre pose la problématique des conséquences du sacrilège.
« Tegu Na ou le Grand Palabre »est un ouvrage écrit avec simplicité, clarté, précision, avec une grande finesse des portraits psychologiques des personnages. Il a pour autre caractéristique importante, l’usage d’un style direct et pédagogique. C’est une belle histoire écrite de façon à entretenir le suspense et à garder éveillée l’attention du lecteur tout au long de sa narration. Ce sont toutes ces qualités d’écriture qui rendent sa lecture agréable et accessible à tous.
Auteur: Hamidou Ongoïba, de son nom d’écrivain Wamseru Amoru Asama Ongoïba, est né vers 1945 à Pétaka, au pays Dogon. Il a été scolarisé à l’école primaire de Douentza puis a effectué ses études secondaires au Cours Normal de Sévaré (Mopti), puis à l’École Normale de Katibougou, section Maths-Sciences.
Ses différentes mutations comme professeur de mathématiques le conduisent successivement à Bourem, Tombouctou et Mopti/Sévaré. Il sera conseiller pédagogique à l’Inspection d’Enseignement Fondamental de Sévaré de 1974 à 1976. En septembre 1976, il entre sur concours à l’École Normale Supérieure de Bamako, section mathématique. A la finn du cycle, il est muté à Banamba (Région de Koulikoro), ensuite à Bamako.
En novembre 1984, il obtient un contrat d’enseignant à Libreville au Gabon, où il exerce au Lycée Djoué Dabany jusqu’en janvier 2002.
Au Gabon, il participe activement à l’organisation des maliens du Gabon. Avec le professeur et historien Sekéné Mody Cissoko et d’autres maliens, ils créent en 1990 à Libreville un Front pour la Démocratie pour exiger le multipartisme. A l’avènement de la démocratie au Mali, il participe à la création du Conseil des Maliens du Gabon en 1992, il en devient le Vice-président jusqu’en 1998. Il a aussi été le 1er Secrétaire Général de l’Alliance pour la Démocratie au Mali / Parti Africain pour la Solidarité et la Justice, section du Gabon.
A son retour au Mali en 2002, il devient en 2003 l’un des animateurs de l’Association Malienne pour la Protection et la Promotion de la Culture Dogon, Ginna Dogon dont il en est actuellement le Vice-président. De mai 2004 à septembre 2007, il a été assistant du 2ème Vice-président de l’Assemblée Nationale du Mali l’honorable Assarid Ag Imbarcawane et de 2008 à 2011, chargé des Relations Extérieures de l’Université Mande Bukari du Professeur Chéibane Coulibaly.
En 2015, il est éditorialiste et Directeur de Publication de l’hebdomadaire, Delta News.