Mes Petites Mains, d’Ismaïla Samba Traoré

« Toutes les mains sont faites de la même manière […]. Certaines sont blanches, d’autres noires […] Certaines sont grandes comme celles de papa, d’autres sont petites comme les miennes. Mais toutes sont faites de la même manière. C’est pour cela qu’on dit que tous les hommes sont frères ! »

Les mains, voici un beau sujet pour un album que l’auteur et l’illustrateur ont très judicieusement mis en valeur par un découpage en quatre parties : « Mes petites mains propres », « Mes petites mains pour toucher », « Ma petite main a 5 doigts », et « Ma petite main sait compter ».

Le texte bref, en toutes petites phrases simples et claires, illustre de manière juste les gestes de la main au quotidien et ses fonctions, les dénominations et positions des doigts, évoquant pour chacun leur rôle et leur langage propre.

Annonçant chacune des quatre parties comme un clin d’œil récurrent, six petites mains marquent la page de gauche de leur empreinte à la peinture en guise de sceau.

Avec une omniprésence subtile de la main, ce sympathique album, destiné à des lecteurs maliens – utilisant par exemple l’expression typiquement africaine « se laver proprement » et apprenant à compter de 1 à 10 en cinq langues nationales (non nommées) – séduira au-delà des frontières. Un livre délicat, sensible, poétique, fidèle à l’esprit de la collection.

Illustrations : Sandra Derichs

Parution : 2010

Salimata TOGORA

Née en 1980, mathématicienne de formation, Salimata Togora a publié des nouvelles dans les journaux L’Essor et Le Challenger. Elle est l’auteure de « L’Alliance » et « Les chants de la flûte », parus en 2010 dans le recueil Monsieur Bleu-Clair et autres nouvelles, lauréat du prix du ministère de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille à la rentrée littéraire 2010 de Bamako. Parallèlement à son travail au Haut Conseil national de lutte contre le sida, elle se consacre également à la dramaturgie.

Livre paru :
Deny et Dénistar – Un 31 décembre, coll. 50 voix, 2011

Ismaïla Samba TRAORÉ


Ismaïla Samba Traoré est né à Bamako. Il a suivi des études universitaires de communication, de sociologie de la littérature et d’anthropologie à Bordeaux. Tour à tour journaliste, chercheur en sciences sociales, président d’associations culturelles et littéraires, professeur à l’université, haut fonctionnaire, il est l’auteur de plusieurs ouvrages. Il a notamment publié « Les ruchers de la capitale », roman nominé aux Grands Prix littéraires d’Afrique Noire de 1983. En 1993, il crée La Sahélienne, bureau d’études et maison d’édition.

Livres parus à La Sahélienne

En français
– Anthologie de la poésie malienne, coll. 50 voix, 2013
– Retours au Mali, nouvelles, L’Harmattan/La Sahélienne, coll. La dune verte, septembre 2011
– Politiques culturelles du Mali, document, L’Harmattan/La Sahélienne, septembre 2011
– Mes petites mains, illustrations de Sandra Derichs, album jeunesse, coll. Frifrini, 2010
– Les jumelles du Kurumari, illustrations de Karim Diallo, album jeunesse, coll. Frifrini, 2010
– Maïa et Taïa, illustrations de Louis Frégier, album jeunesse, coll. Frifrini, 2010
– Esquisses soudaniennes, poésie, L’Harmattan/La Sahélienne, 2005
– Élégie, poésie, L’Harmattan/La Sahélienne, 2005
– Éducation de base et systèmes éducatifs au Mali, document, EPES/La Sahélienne, 1995
– Hinè Nana, réveil d’un paysannat, document, 1992

En bamanankan
– Kuruma Tariki
– Siyakaba, récits
– Maya ni Taya

Livres parus chez d’autres éditeurs
– Guide des artistes plasticiens du Mali, tome 2, Bamako : Acte Sept, 2011
– Chroniques de Ségou, Livre 1, traditions orales, Paris : L’Harmattan, 2007
– Gorée ! Gorée !, poésie, Guadeloupe : Quatre Chemins, 2006
– « Utilisation des services de santé de premier niveau au Mali : Analyse de la situation et perspectives », Série documents de travail n° 7, Banque mondiale, région Afrique(dir. Martine Audibert), document, 2005
– Guide des artistes plasticiens du Mali, tome 1, Bamako : Acte Sept, 2004
– Les amants de l’esclaverie, roman, Paris : Cavalier bleu, 2004
– Analyse de situation, Projet Santé et Projet Alpha, document, CARE Mali, 1995
– Maïa et Taïa, album jeunesse, Bamako : Jamana, 1990
– Les ruchers de la capitale, roman, Paris : L’Harmattan, 1982

À paraître en 2011-2012
– Chroniques mandingues, récit, 2011
– Chroniques de Ségou, Livre II : Le Tarikh du Kuruma
– Contes et légendes du Mali : passerelles pour l’éducation
– Le Mali aux urnes. Radioscopie d’un électorat

Kuyatè la force du Serment, de Drissa Diakité (2009)

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Quatrième de couverture : Kuyatè, la force du serment repose opportunément la problématique de la tradition orale comme source de l’histoire africaine. Au moment où les fétichistes de l’écriture reviennent à la charge, arguant que le passé lointain de l’Afrique est absent du fait de l’inexistence de document écrit (sic), Kuyatè, la force du serment apporte la magistrale démonstration que la parole ancienne est en pays mandingue un merveilleux réservoir de connaissances historiques, de savoir-faire et de savoir-être.
Le titre Kuyatè réfère aux griots, ces détenteurs par excellence de la mémoire historique chez les Mandingues. Drissa Diakité nous donne à lire un récit palpitant relatant les principaux événements qui ont conduit à l’avènement de l’empire du Mali au XIIIe siècle. Il met en scène plusieurs figures historiques : Soumaworo Kanté, Soundiata Keïta, Tiramagan Traoré, Fakoli Kourouma, Kamadian Kamara, etc. et porte un éclairage nouveau sur le rôle des grands clans constitutifs du Manden.
Avec force, Kuyatè retrace en quelque sorte la genèse des héros fondateurs de l’empire du Mali au XIIIe siècle. Au cours des siècles qui suivirent, d’autres personnalités emblématiques poursuivront cette grande aventure humaine jusqu’au-delà des limites du continent africain.

Prix littéraire : L’ouvrage a reçu le prix Massa Makan Diabaté 2010

L’auteur : Diplômé des universités de Caen et de Paris (Panthéon-Sorbonne), Drissa Diakité est historien, professeur à l’École normale supérieure de Bamako de 1982 à 1996, doyen de la faculté des lettres, langues, arts et sciences-humaines de l’université de Bamako de 1996 à 2006, il est l’auteur de nombreux travaux et publications consacrés à l’histoire de son pays.

Parution : 2009
En coédition avec l’Harmattan.
206 p.
ISBN : 978-2-296-09229-7

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Une histoire de l’enseignement au Mali, d’Oumar Issiaka Bâ

Quatrième de couverture : À l’Indépendance, en 1960, le Mali rompt avec l’école coloniale. Dès 1962, une grande réforme inaugure cinquante années de projets destinés à reconstruire l’école : introduction du travail productif, des langues nationales, implication des communautés, réformes des médersas…
Ce vaste travail de mémoire contribuera à la compréhension des défis actuels par la mise en avant des préoccupations qui ont guidé les précurseurs, les réformateurs, l’administration scolaire, les enseignants de l’école malienne au long de ces cinquante années.

 

L’auteur : Oumar Issiaka Bâ est l’auteur de nombreux manuels, dont ceux de la collection « J’aime » (à paraître), inspirée par une pédagogie originale d’amélioration des apprentissages par la lecture. Il a été instituteur, inspecteur, puis directeur national de l’Enseignement, ministre de l’Éducation puis de la Justice.

Parution : 2009
En coédition avec l’Harmattan

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Articles de presse sur Abubakari II, de Gaoussou Diawara

Deux articles viennent de paraître dans la presse nationale malienne au sujet du livre de Gaoussou DiawaraAbubakari II, explorateur mandingue :

Deny et Denistar, de Salimata Togora

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ob_661c13_deny-et-denistar-de-salimata-togoraQuatrième de couverture : Tout oppose Deny une jeune femme rangée de 28 ans et Dénistar une prostituée enceinte de 29 ans en fin de carrière. La première vit encore chez ses parents où elle doit subir sa mère. La seconde dans la rue où elle peine à trouver des clients. La première sentimentale et rêveuse est désespérément amoureuse de Bouba. La seconde désabusée aime lire les vers du poète Léon Gontran Damas. Pourtant elles sont la même personne.

L’auteure : Née à Bamako  en 1980, Salimata TOGORA a été toujours attirée par l’écriture très jeune,  grâce à une imagination fournie par les contes et les histoires que lui racontait sa grand-mère pendant son enfance. Elle va commencer à écrire ses premiers textes au collège, s’amusant  de transformer ses exercices de rédaction française à de courtes nouvelles. Un genre littéraire qui va s’imposer à son écriture de façon naturelle. Etant également douée dans les matières scientifiques, après son baccalauréat avec mention, elle bénéficie d’une bourse d’études pour le Maroc. Elle y obtient une Maitrise en mathématiques appliquées de  l’Université Cadi Ayyad de Marrakech, au sein de laquelle elle est lauréate d’un prix de littérature en 2005 pour sa nouvelle « Le regard ».

Pour plus d’informations sur l’auteure cliquez sur le lien suivant :  http://sali-togora.over-blog.com/2016/06/biographie-de-salimata-togora.html

Parution : 2011

Coédition avec L’Harmattan.
60 p.

Couverture : Sandra Derich

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