L’Écrivaine Assia Boucary MAIGA, sur son ouvrage « Quand la Pureté engendre l’Ordure ».

Une Plume poignante et virulente qui traite presque tous les maux qui explosent le continent africain de nos jours.

《JE NE SUIS NI POUR LES AFRICAINS NI CONTRE LES OCCIDENTAUX》.

La petite boutique contiguë à la maison de l’écrivaine, est affluente de quelques gaillards timides et indifférents de toutes ces problématiques concernant l’Afrique, traitée dans le livre virulent d’Assia. Comme toutes les femmes africaines authentiques, l’auteure de « Quand la Pureté engendre l’ordure » était en train de préparer le déjeuner. Avec ses gros yeux et sa voix douce même si sa plume dit tout le contraire du son de sa corde vocale. Habitants dans le quartier Yirimadjo zerni, dans la mégalopole Bamakoise.

« Quand la Pureté engendre l’ordure » est un livre de six chapitres qui traitent avec intransigeance et virulence les problématiques qui abîment le continent noir. Un discours qui est celui d’une essayiste de la nouvelle génération. Une œuvre d’actualité, une nouvelle voix vient de s’embarquer dans le débat.

Reflet d’Afrique : Quels messages comptez-vous lancer à travers le titre de votre livre « Quand la pureté engendre l’ordure.. » ?

Assia Boucary MAIGA : D’abord, comme son nom l’indique. Ici « la pureté » symbolise le continent africain, qui est un continent naturellement riche en tout. Mais qui a engendré malheureusement aujourd’hui beaucoup des scélérats. Dirigeants, qui ont fait de cette Afrique ce qu’elle est de nos jours.

Reflet d’Afrique : Votre plume est virulente contre les dirigeants africains, de même sur les pratiques des pays occidentaux en Afrique, plus précisément la France. Quelle ligne défendez-vous concrètement ?

Assia Boucary MAIGA : Je ne défends ni l’Occident, ni l’Afrique.

Reflet d’Afrique : Mais vous êtes la voix de quelle classe sociale ?

Assia Boucary MAIGA : Je suis pour la justice. Je défends les plus faibles. Ce n’est pas pour l’Afrique que je défends mais à travers elle, ma voix porte pour tous les faibles du monde.

Reflet d’Afrique :  Il n’y a pas qu’en Afrique seulement que vivent les plus faibles ? Pourquoi vous n’avez pas mentionné d’autres lieux de ce monde ?

Assia Boucary MAIGA : Vous avez je suis la voix de la vérité. Je défends aujourd’hui concrètement les intérêts de mon Afrique, dont l’exploitation est vraiment illustrative aujourd’hui. Qui est surtout les lèvres alors qu’elle ne mérite vraiment pas ce traitement méprisant.

Reflet d’Afrique : Dans le chapitre cinq de votre ouvrage. Vous essayez de dissocier l’islam au radicalisme.  Alors que ces terroristes revendiquent le djihad comme une méthode de purifier les impies. Comment réagissez-vous face à ce dilemme ?

Assia Boucary MAIGA : Enfaite, je pense que ceci n’est plus un scoop. Nous savons tous que ces gens n’ont jamais été pour l’islam, parce que cette religion ne revendique pas ce qu’ils sont entrain de revendiquer. L’islam est une religion de paix, d’amour. Tout ce qu’ils disent est une politique de dissimuler leurs caractères authentiques. Ce sont des hommes d’affaires et des narcotrafiquants barbus. Ils sont là pour l’intérêt de la France et de l’Europe. Des mercenaires qui n’ont rien à voir avec l’islam.

Reflet d’Afrique : Sur la problématique des indépendances des pays africains. Vous blâmez fortement les leaders de l’après « soleil des indépendances ». Pensez-vous que les pères des indépendances sont-ils des saints en soi ?

Assia Boucary MAIGA : Je ne pense pas qu’ils soient des saints. Tous les êtres humains ont des défauts, je ne clame pas qu’ils soient des saints. Néanmoins ils étaient plus consciencieux que ceux actuellement au trône. On peut avoir des défauts mais au moins il faut avoir un minimum de conscience professionnelle surtout lorsqu’il s’agit de nation, de son pays, de terre de ses ancêtres. Eux au moins, ils ont fait de leur mieux pour sauvegarder ce que nous, nous avons trouvé comme héritage. Donc c’est à nous, de nous battre pour que la future génération soit à l’aise. Malheureusement nous sommes en train de faire tout le contraire.

Reflet d’Afrique : Des allégations millimétrées scandant, la conspiration et l’immixtion des autorités françaises dans les affaires endogènes de leurs ex colonies. Des proposasses courants au sein d’une élite juvénile africaine. Ces mots ne sont-ils pas une manière éternelle de se victimiser ?

Assia Boucary MAIGA : Pour moi, ce n’est pas une manière de se victimiser dans la mesure où je n’accuse pas que la France. J’accuse à trois niveaux, d’abord la France, ensuite nos dirigeants africains (c’est eux qui sont à la base de tout), et la permissivité du peuple africain. Le peuple africain est trop laxiste face à tout ce qui se passe sur son territoire.

Reflet d’Afrique : Quel message savez-vous à lancer à la jeunesse africaine ?

Assia Boucary MAIGA : Le message que je lance à la jeunesse africaine, c’est à peu près ce que Amadou Hampaté Bah avait lancé à cette jeunesse. C’est que la jeunesse africaine doit-être consciencieuse, ce qui sont à l’Occident doivent savoir que là-bas ce n’est pas leur patrie. Qu’il sache qu’ils ont laissé derrière eux la terre de leurs ancêtres. Où qu’ils soient, ils doivent avoir cette audace de valoriser l’Afrique. Et ceux qui sont ici doivent être consciencieuse de notre statut actuel de misérable, parce que nous sommes aujourd’hui misérables. Tout le monde se moque de nous. Donc qu’ils se lèvent et qu’on se battent ensemble pourque l’Afrique soit la mère de l’humanité.

Mohamed CAMARA