Quatrième de couverture : L’ éducation en Afrique et/ou pour l’Afrique, ressemble aux chemins tortueux du martyre à la recherche d’un mieux-être. Chaque pays africain s’inspire des expériences de son plus récent colonisateur et/ou des Etats unis d’Amérique. La pratique depuis les indépendances a été de calquer les systèmes éducatifs sur le modèle des institutions éducatives occidentales, sous le prétexte fallacieux de les rendre plus compétitifs. Si les ancêtres sont censés poser les jalons pour la postérité, imposer aux africains l’oubli de leurs ancêtres, c’est à coup sûr, leur imposer de se resocialiser à l’image de l’Occident. Cette démarche passe par la promotion des croyances et des valeurs occidentales, mais aussi par la négation des valeurs africaines. La créativité des peuples africains a souffert des chocs avec l’extérieur, au point qu’ils en sont arrivés à douter de leurs propres capacités créatrices. La réhabilitation et la réanimation de l’inventivité des peuples africains nécessitent une réorientation et une meilleure distribution de l’éducation de façon à la rendre productrice de culture. Cette fonction de l’éducation est fondamentale et constitue aujourd’hui une priorité absolue pour l’Afrique.
L’auteur : Daouda TEKETE est journaliste à l’Office de Radiodiffusion Télévision du Mali. Diplômé de l’École Supérieure de Journalisme de Paris puis de l’Université d’État de Léningrad en ex-URSS, il a exercé des fonctions de conseiller dans différents cabinets du Ministère de l’Éducation Nationale entre 1991 et 2013. Il est l’auteur d’un premier éssai intitulé « Média, école et éducation citoyenne en Afrique » (La Sahélienne, 2016)
Parution : 2016
ISBN 978-99952-70-31-5
Couverture : Moussa Gansoré
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